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3 mars 2015 à 12:43

Randonnée du Salagou

Randonnée du Salagou organisée par le Club de Clermont l'Hérault vue par Victor du MUC

Sortie vélo, dimanche 1er mars 2015, la journée :

Trente-sixième édition de la découverte du Salagou, qui se donne toujours le premier dimanche de mars. J’ai dû rater les dix premières, c’est sûr, mais des éditions ayant lieu le premier jour du troisième mois de l’année, on doit les compter sur les doigts d’une main, non ? A quelques jours près, la couleur de l’aube s’en ressent, d’autant qu’aujourd’hui, un vague retour d’influence orientale a ramené un crachin chagrin aux premières heures du jour. La pluie sans surprise sera au rendez vous de ceux qui partent tôt, je veux parler entre autres des 4 Dalton venus de Montpellier, de jaune et de noir protégés, qui atteindront le Campotel quelques instants après que j’aie déboulé dans l’aire plutôt tranquille là ou d’habitude se congratulent et se préparent des dizaines de participants. Je ne ferai pas une lettre au Président parce que je n’ai pas été déserteur. Des déserteurs il y en aura, surtout de la première heure, même quelques uns qui ont fait l’effort de venir en voiture depuis la capitale Héraultaise ou ses environs renonceront finalement devant un ciel qui ne les a pas inspirés. Un comble. Car l’éclaircie de fait s’installera ; pas pressée il est vrai, et le soleil qui devait faire son apparition dans le quart d’heure après le départ, ne se manifestera, timidement mais vraiment, qu’aux alentours de midi. Les routes dès lors finiront par apparaître presque sèches.

Les 4 Dalton sont venus pour rouler, enchainer des bornes, à une semaine d’un brevet audax de 200 km. Tradition maintenue à laquelle je participai volontiers tant que j’étais fixé sur Montpellier. Maintenant, je ne viens que d’Aniane, et je cours bien sûr plus après le joli cadre photographique qu’après des longues distances, quoique ce matin j’ai eu l’impression de courir après la moyenne en restant dans la roue des autres qui apparemment voulaient savoir où ils en étaient de leur condition.

 

Je ne crains rien avec des roues libres toutes changées, une chaîne qui a fait peau neuve, des pédales et des cales renouvelées, un second plateau sorti d’usine qui a remplacé un fatigué qui montrait ses dents acérées. Comme quoi un vélo trop entraîné est bon pour la casse, à l’inverse de celui qui est dessus ! Seule la cape collant au veston a imbibé les manches de ce dernier, normal, la tente qui mouille quand on touche la toile sous la pluie, tout le monde connaît ! ce n’est pas le plastique qui s’use et devient plus perméable !

L’horizon passablement fermé a donc daigné lever un coin de son voile grisonnant, sans conviction apparente, tout doucement, mais sûrement. On se serait cru ailleurs avec ce paysage enfumé, dans les ruffes Aveyronnaises (qu’on appelle rougiers d’ailleurs), du côté de St Affrique (un ressortissant de là bas était de fait si j’ai bien compris dans notre petit paquet de 7-8 éléments). Le ciel finira de s’essorer complètement à peu près à la mi-parcours, à la pause ravitaillement d’Octon. Pour une fois, les cyclos sont gâtés : épaule cuite en place du pâté plus prosaïque entre les deux tranches de pain coupé, sachant qu’à l’arrivée il y aura apéro offert et saucisse grillée accompagnant dans la plus pure tradition de bel accueil les retrouvailles conviviales à l’issue du périple, VTT pour les uns, parcours routiers multiples pour les autres.

On ira chercher un peu de pente du côté de Brenas et de Carlencas où nous trouvâmes une languette de brouillard, ce dont les vaches placides et les poneys courts sur pattes semblaient bien se moquer, les vastes pâturages n’étant que pour eux, et d’autant plus fournis.

Fabien n’est certes pas venu à vélo du Clapas, ni même d’un village limitrophe, aussi il n’a pas hésité à faire tourner plus énergiquement que de coutume les manivelles aux uns et aux autres. Sûr qu’il n’y aurait pas de retard pour le match de tournoi, même et y compris pour ceux qui s’en revenaient triomphalement par la directissime ancienne nationale de St Paul et Valmalle.

Pour ma part, je retrouve les coteaux de Mas Audran par delà le barrage que franchissaient force vététistes encrassés, et termine presque en suant la balade, dans une ambiance toujours aussi tranquillement quiète, par St Saturnin et Arboras, histoire de ne pas refaire la zone de St André de Sangonis. Cela me vaudra un bon kilo de poireaux sauvages que j’attellerai sur le porte - bagages arrière, laissant au passage un sillage indéniable de bonne soupe aux légumes à venir ! Tiens au fait, j’aurai quand même vu et eu mon amandier rose (dans la besace numérique). Quant à la violette odorante, à l’ellébore fétide si parfumée quand on ne l’approche pas de trop près, je les ai bien perçues, et la petite boule de buis fleuri aussi : cette fois le printemps va commencer à envahir campagne et montagne crescendo ; c’est parti, comme démarre la saison vélo pour beaucoup avec ce tour du Lac, dont l’eau est apparue étrangement bien terreuse ce matin, et ce n’était pas qu’un reflet du ciel indisposé !

Victor, ethno-botaniste à ses heures

 

 

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