13 juin 2016 à 08:02
9 ème étape « Toutes à Vélo – Strasbourg 2016 » 5 juin 2016 – Rassemblement à Strasbourg
Après huit étapes qui totalisent 848km depuis le départ de Montpellier, le jour qui va clôturer l'événement et
donner à cette grande fête du vélo toute sa dimension médiatique est arrivé.
A huit heures, nous sommes toutes prêtes devant l'hôtel pour regagner le « Jardin des deux rives » à
Strasbourg. Le ciel est toujours gris mais la température est supportable. Nous avons revêtu notre superbe
maillot TAS, à dominante blanche, décoré de vert et rose, aux couleurs du logo de la FFCT.
Six kilomètres séparent notre hôtel du « Jardin des deux rives ». Ils seront parcourus à vélo alors que les
accompagnateurs iront sur le parking prévu à cet effet pour ranger les véhicules.
C'est vers 8h30 que tout le monde se retrouve sur le site, sans problème. Françoise est venue avec Philippe
dans le fourgon. Elle rencontrera notre ami Antoine qui lui indiquera comment changer les maillots dont les
tailles ne correspondent pas… Y-aurait-il eu, entre le moment de la commande et la livraison, des
phénomènes de régimes alimentaires qui auraient changé la morphologie de ces demoiselles ? Quoi qu'il en
soit, elles eurent toutes la possibilité de faire l'échange.
Conseil de celles qui ont fait ‘Toutes à Paris’ : « Il faut arriver tôt pour être parmi les premières sinon nous
seront dans une file interminable qui nous pénalisera pour l'heure du pique-nique et de notre retour ».
Le départ étant à 10 heures pour le tour de Strasbourg, nous avions une heure et demie d'avance. Il y avait
déjà du monde.
Nos deux accompagnateurs avaient pour la circonstance sorti leurs vélos et endossé leurs beaux maillots du
CODEP34 pour faire briller les couleurs de l'Hérault.
C'est alors que nous prenons place dans la longue file qui nous conduira jusqu'à la ligne de départ.
Ce moment d'attente est l'occasion pour tous de bavarder, de prendre des photos, des vidéos et de faire de
belles rencontres. C'est ainsi que j'ai retrouvé une ancienne collègue (depuis 1980 … ça ne nous rajeunit
pas !) du club de Rambouillet, Anne-Marie Escaravage qui était venue avec la ligue des Yvelines.
Les chansons, les danses, les rires, les déguisements de fortune sur les casques laissent imaginer la joie de
ces 5000 féminines qui ont traversé la France pour se retrouver à Strasbourg. Un groupe a profité de la
proximité d'un champ de coquelicots pour se faire un panache aux couleurs vives de cette fleur de saison.
C'est vraiment la fête du vélo au féminin pour nous toutes qui avons eu le courage de pédaler pendant des
kilomètres dans des conditions souvent difficiles pour se retrouver ici dans cette ambiance chaleureuse et
amicale.
A dix heures, le départ est enfin donné par les officiels. Le long et sinueux cortège de filles à vélo peut se
mettre en mouvement en direction de Strasbourg pour découvrir toutes les beautés de cette ville magnifique.
La place Kléber, la cathédrale, la petite France, le bâtiment du Parlement Européen. Le cortège ira même faire
une petite intrusion en Allemagne en passant par le pont qui enjambe le Rhin.
Un petit garçon de 7 à 8 ans et son papa nous ont accompagnées et le bout de chou était heureux de pédaler
à nos côtés. Il était euphorique.
Les passants et les joggers du dimanche étaient très étonnés de voir autant de femmes à vélo et nous
interrogeaient sur l'événement. La presse était aussi mobilisée pour la circonstance. TF1 nous a interviewait.
Il nous aura fallu plus de deux heures pour parcourir les 22 km du parcours et mériter enfin le pique-nique qui
devait clôturer la cérémonie.
A 13h20, tout est fini. Nous regagnons les fourgons qui sont garés à quelques centaines de mètres pour y
ranger les vélos et nous préparer au départ.
En une heure, tout est réglé. Les 12 vélos sont sur la remorque, les 5 autres dans le fourgon. Les bagages
sont déjà rangés. Les 12 filles qui rentrent avec les fourgons sont bien installées, alors que les 5 plus jeunes
ont loué une voiture suite à la grève de la SNCF.
Il nous faudra une demi-heure pour sortir de la ville et trouver l’A35, suite aux caprices de notre GPS. Pendant
le trajet, nous essuierons encore quelques orages. Les kilomètres se font à une bonne vitesse. Les fourgons
roulent bien. La fatigue est présente et laisse peu de place aux conversations. Quelques haltes nous
permettent de nous dégourdir les jambes et nous ravitailler un peu avant d'arriver à Nîmes pour déposer
Marie-Claire. Puis, c'est le tour de Maguy et Hélène à St Jean de Védas et enfin à Cournonterral, chez Lise et
André pour déposer le reste du matériel et laisser le minibus qu'André doit reconduire au loueur le lendemain
matin.
Alors que le déménagement se fait et que chacune récupère son vélo et ses bagages, nous constatons que la roue
avant qu'il nous reste est une roue en 700 alors que le dernier vélo est celui de Simone qui est un 650 ! Il y a un
problème ! Qui a pu se retrouver avec un vélo de 700 équipé d'une roue avant en 650 ? Peut-être pour en faire un
vélo plongeant de contre la montre ?… On pense que c'est certainement Hélène qui a récupéré la roue de Simone...
C'est vers 2 heures du matin que nous arrivons enfin à Magalas. Fatigués mais contents, nous décidons de
laisser le fourgon dans la cour jusqu'au lendemain et d'aller nous reposer un peu avant de le vider.
Bilan de « Toutes à vélo – Strasbourg 2016 » :
Aventure humaine extraordinaire qui restera dans nos mémoires. Le partage entre les jeunes et les moins
jeunes de cette belle épopée cyclotouristique aura marqué nos esprits et laissera de merveilleux souvenirs et
de très belles images. La tolérance des unes, le courage des autres aura permis au groupe de réussir
ensemble ce qui, pour certains, est un véritable exploit et, pour d'autres, la révélation que la motivation, l'envie
permettent d'atteindre un objectif personnel ambitieux
Bravo à toutes pour cette belle réussite qui restera pour nous tous un formidable souvenir et nous aura permis
de tisser des liens d'amitié.
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